Depuis le 23 février, la trentaine de femmes et hommes de ménage qui nettoient les locaux des administrations de l’Etat DDTES (ex inspection travail), Préfecture, Tribunal administratif, DDT, centres des finances sont en grève totale contre le groupe ELIOR repris par DERICHEBOURG.
Sans acceptation aucune, ni rencontre préalable, avec une semaine de délai, les patrons ont décidé d’envoyer 12 lettres de mutations forcées à des femmes toutes âgées de plus de 55 ans pour aller travailler au CHU, dans les EHPAD ou ailleurs.
Et 12 mutations forcées, c’est autant de postes supprimés que celles et ceux qui restent en place n’acceptent pas !
Ces attaques ont été la goutte qui a fait déborder le vase !
Les grévistes exigent le retrait total du projet de la direction et le paiement intégral des jours de grève !
Elles ont 20, 30 ans d’ancienneté sur ces sites. Elles ont plusieurs employeurs pour parfois même pas un smic en se levant à 5h du matin jusqu’au retour à 20, 21h. Pendant le covid, elles ont pris tous les risques de la désinfection, dans les transports en commun.
Les patrons leur ont même refusé la prime Covid. Et ils osent aujourd’hui leur demander encore des sacrifices !!!
Pourquoi ? Pour que les actionnaires Elior-Derichebourg puissent continuer à manger du caviar et que les millionnaires Derichebourg et Zolade (Elior) restent dans le top des plus riches de France ?
La grève continue tous ensemble et déterminés !
Les grévistes ménent la lutte pour les intérêts de toutes et tous les travailleurs.ses, les soutenir financièrement, alimenter la caisse de grève pour leur donner de la force face au patronat et leur permettre de tenir jusqu'à la victoire, c'est servir les intérêts de tous et toutes !