Contexte de cette campagne
Je m’appelle Islam Zian Alabdeen Ali Salem, artiste peintre, né à Khartoum (Soudan), en 1969. Marié et père de famille, j’habite en France depuis 26 ans. Engagé dans la lutte contre la dictature militaire au Soudan (en place de 1989 à 2019), ce combat m’a contraint à quitter mon pays en 1999.
En avril 2023, 4 ans après une révolution pacifique qui a mis fin à la dictature, la guerre a éclaté subitement entre l’armée et la milice, prenant de court la population. Démunis face à des armes modernes, bombardés par des avions et des drones, des millions de Soudanais ont fui dans l’urgence, vers l’intérieur ou l’extérieur du Soudan, abandonnant leurs biens, leur maison et leur travail. Et le crime organisé s'est propagé pour mettre à genoux le peuple soudanais.
Depuis le début du conflit, mon épouse, mes amis et moi, nous avons envoyé de l’argent à nos proches au Soudan, mais nous avons vite été dépassés par l’ampleur des besoins, car tous étaient soudainement très démunis. Nous avions donc lancé une cagnotte Papayoux, et nous sommes extrêmement reconnaissants auprès des gens qui y ont contribué.
Mais aujourd’hui, la guerre est toujours là, nos proches sont toujours plus démunis, et nous faisons de nouveau appel à votre aide car les besoins dépassent nos moyens. L’activité économique est à l’arrêt et les habitants, privés de salaire, sont sans solution.
Pourquoi faire une collecte ?
Chaque semaine, nous recevons des nouvelles d’un ami ou d’un membre de la famille, qui nous décrit ses difficultés à se procurer des vivres ou des médicaments, ou qui a besoin d’argent pour se déplacer et fuir les zones de conflit fluctuantes.
Comment leur dire non ? Comment refuser une aide vitale ?
Nous souhaitons aider financièrement, grâce à votre soutien, les gens que nous connaissons là-bas et qui nous sollicitent : des amis, des artistes, des activistes en faveur de la paix, les responsables d’une école gérée par des bénévoles dans un quartier aujourd’hui au cœur du conflit, à Khartoum.
À ce jour, on parle si peu de la situation au Soudan qu’il nous faut trouver des solutions nous-mêmes, à une échelle individuelle, pour aider nos amis en difficulté. Nous les avons toujours soutenus, mais cette fois, nous sommes limités dans nos moyens sans votre aide précieuse. C'est pour cette raison que nous faisons appel à vous.
Nous vous remercions du fond du cœur par avance pour votre générosité.
N’hésitez pas à transmettre ce message autour de vous.
Amicalement,
Islam et Anna Zian-Alabdeen
Pour en savoir plus sur le travail d’Islam :