Bienvenue sur la page de la cagnotte qui permettra à Momo (moi) d'acquérir un vélo (un triporteur) !
En effet comme tu le liras plus bas, je suis une personne en situation de handicap, j'ai donc besoin d'un vélo adapté à mes handicaps ... Et cette situation de handicap signifie aussi que je suis précaire.
J'ai donc besoin de ton aide pour me financer un moyen de locomotion adapté, ce dont j'ai GRAND besoin !!!
Merci d'avance pour le temps que tu consacreras à lire mon histoire et le don que tu feras !
I Présentations
Bonjour à toi qui vient lire ce texte !
Nous allons commencer par une petite présentation afin de mieux se connaître.
Alors moi c’est Morgane, Momo pour les personnes qui me connaissent bien.
Je suis une personne malade et handicapée vivant à Caen.
Mon état de santé me restreint à vivre au-dessous du seuil de pauvreté car je touche une pension d’invalidité calculée sur mes revenus professionnels.
Mais puisque ma maladie grave s’est déclarée à 19 ans, je n’ai pas pu occuper de postes à plein temps. J’ai surtout travaillé à temps partiel via des contrats aidés, payés au lance-pierre…
Puisque ma pension d’invalidité est faible, je dois aller chercher ma nourriture aux Restos du Coeur, je n’ai pas les moyens de me payer à manger moi-même.
Parlons justement de mes restrictions physiques : je souffre de plusieurs maladies.
Une maladie grave qui me donne des problèmes d’équilibre, une autre, incurable, qui engendre des douleurs corporelles quotidiennes et une troisième qui occasionne beaucoup de fatigue et augmente les douleurs de la deuxième.
J’ai mal tout le temps et ça s’aggrave si je dois utiliser mon corps ou faire de l’exercice physique…
La marche et la station debout sont douloureuses.
Je fais plusieurs séance de kinésithérapies par semaine pour m’aider à diminuer ces douleurs.
Ah, et le petit oiseau que tu vois sur mon épaule dans l'illustration est là car j’ai plusieurs colocs à plumes qui partagent ma vie !
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Je tiens à dire un grand merci à Marine Duchet qui a rendu ce texte explicatif beaucoup plus sympa à lire grâce à ses superbes illustrations !
Je la remercie aussi pour toutes ses idées et conseils lumineux et pertinents qui m'aideront à mener à bien cette cagnotte.
Pluie de coeurs sur elle !
Pour voir son travail, c'est ici :
Sa page Facebook : https://www.facebook.com/ultramarinetattoo
Sa page Instagram : https://www.instagram.com/ultramarinetattoo/
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II Précisions sur le handicap invisible
Dans le prochain paragraphe, tu vas me voir en photo debout près de mon prototype de tricycle.
Et là, en voyant l’absence de fauteuil, tu pourrais te dire que je ne suis pas une personne handicapée.
En fait, toutes les personnes handicapées touchées par un handicap moteur ne sont pas forcément en fauteuil.
Même si j’ai des douleurs à la marche et à la station debout, mon état ne nécessite pas, pour l’instant, l’utilisation un fauteuil roulant.
Je fais partie des personnes souffrant d’un handicap invisible.
Pour bien faire, il faudrait que j’ai un compteur de douleur bien visible sur moi pour que les gens se rendent compte à quel point j’ai mal dans telle ou telle situation.
Mon problème à moi, c’est la douleur chronique, j’ai mal tout le temps, 24h/24h …
Comme je le disais plus haut, ces douleurs s’aggravent lorsque j’utilise mon corps : mal aux jambes lorsque je marche, mal aux bras, aux épaules et aux coudes lorsque je fais la vaisselle, etc.
Je n’ai même pas le droit aux béquilles parce que ça me créerait des souffrances aux muscles des épaules, des coudes et des bras qui sont déjà bien douloureux en temps normal.
S’il m’arrive de faire une effort plus élevé que ceux fournis d’habitude, j’ai mal sur le moment mais je le paye aussi les jours suivants avec des douleurs intenses aux muscles que j’ai sollicités.
Pour terminer parlons de la fatigue : il est vraiment très rare que je me sente en pleine forme. Si l’on considère les 5 dernières années, ça se compte sur les doigts d’une main.
Je suis tout le temps fatiguée et je fatigue plus vite qu’une personne valide.
C’est pourquoi l’aide électrique comprise dans les équipements du triporteur me sera vraiment utile !
III Mon ancien prototype
En novembre 2017, j’ai pu bénéficier d’un projet visant à me construire un véhicule adapté.
Avec My Human Kit, La Petite Rennes, La Maison du Vélo et Le Dôme nous avons donc essayé de créer un prototype de tricycle électrique entièrement fait pour moi.
Grâce à ce tricycle, j’ai pu goûter aux joies du vélo : quel bonheur de pouvoir à nouveau pédaler, de pouvoir être autonome et de pouvoir aller où je voulais quand je voulais !
Mais puisque c’était un prototype, à l’usage , il est apparu qu’ il y avait quelques ajustements mécaniques et électriques à faire.
Il me faisait mal à cause de certains dysfonctionnements.
Les dysfonctionnements mécaniques ont été réparés mais ceux qui touchaient l'assistance électrique ne l’ont pas été.
Malheureusement ils ne pourront plus l’être puisque le projet qui assurait cette assistance électrique a été arrêté définitivement.
Je me suis donc retrouvée avec un tricycle qui n'était pas adapté à mon handicap et je ne pouvais plus espérer d’améliorations.
J’ai décidé de l’offrir à la Maison du Vélo qui lui trouvera sûrement une utilité en le modifiant un peu.
J’ai hâte de pouvoir avoir le triporteur pour goûter à nouveau aux joies du vélo !
Site My Human Kit : https://myhumankit.org/
Site La Petite rennes : http://www.lapetiterennes.org/
Site La Maison du Vélo : https://www.maisonduvelocaen.fr/
Site Le Dôme : http://ledome.info/
IV Ma vie quotidienne
1) Le réseau de bus de ma ville n’est pas du tout fait pour les personnes handicapées :
- les chauffeur·euses ont pour la plupart des conduites très brusques, ce qui m’oblige à me crisper pour ne pas tomber et occasionne des douleurs.
Je sors souvent du bus avec plus de douleurs qu’avant d’y entrer.
- les chauffeur·euses n’attendent pas que l’on ai trouvé une place avant de démarrer en trombe : ce qui m’a valu de nombreuses fois des pertes d’équilibre proches de la chute.
- les gestes barrière ne sont pas respectés par la totalité des usagers du bus, j’ai été obligée, par exemple, à faire une trajet en bus avec 3 personnes ayant enlevé leur masque.
Puisque j’ai une maladie grave, si je tombe malade du Covid, je risque de rester très longtemps à l’hôpital.
- j’ai une malformation au coccyx qui est source de fortes douleurs, les sièges des bus sont très durs et ça me fait mal d’y rester assise.
Grâce au triporteur, je pourrai éliminer ces problèmes de conduite brusque (et anticiper ainsi qu’éviter les aspérités de la route), d’assise trop dure et puisque je serai seule au guidon, plus de problème de contamination !
2) Le réseau de bus n’est pas pratique :
- à partir de 18h il y a très peu de passages.
Lorsque l’on souhaite sortir après cet horaire, il y a environ un ou deux bus par heure.
- le trafic des bus est réduit lors des vacances scolaires.
N’étant pas scolaire, cela restreint d’autant plus mes possibilités de voyager.
Pendant les vacances scolaires, j'ai déjà attendu à plusieurs reprises au moins trois quarts d’heure un bus alors que je sortais d’une séance très pénible chez le kinésithérapeute.
Je n’avais pourtant qu’une seule envie : rentrer chez moi le plus rapidement possible pour aller me coucher !
Avec le triporteur, je pourrai rentrer rapidement me reposer chez moi après les séances musclées chez le kiné et aller où je veux quand je veux !
3) Faire les courses est un vrai enfer pour moi
Déjà commençons par l’aller en bus qui, comme je l’explique plus haut, est très douloureux.
Une fois dans le supermarché, il faut que je marche pendant longtemps, que je m'arrête et que je reprenne la marche, que je me concentre sur ce que je cherche, sur les prix, etc.
C’est très fatigant de piétiner, de slalomer entre les gens alors que j’ai des problèmes d’équilibre, d’attendre à la caisse …
Le trajet retour en bus se déroule de la même façon qu’à l'aller : péniblement.
Quand je fais des courses, je sais qu'après je n’aurais plus assez d’énergie pour faire quoi que ce soit d’autre de ma journée.
Et on peut ajouter à tout cela de la marche car les bus s'arrêtent rarement au pied des supermachés !
Le triporteur m’épargnera toute cette fatigue et ces douleurs créés par les aller-retours en bus et la marche.
4) Aller chez le vétérinaire, quand on n’a pas de voiture, est une vraie galère
Puisque j’ai des colocataires chats et oiseaux, ils ont besoin d’aller quelquefois chez le vétérinaire.
Quand j’avais ma voiture, il était facile pour moi de prendre rendez-vous à ma convenance et d’y aller.
Maintenant que j’ai dû me séparer de ma voiture pour des raisons financières, aller chez le vétérinaire est plus compliqué :
- j’essaye de me faire conduire, pour cela il faut que je trouve une personne de mon entourage assez gentille pour m’accompagner.
Ce n’est pas toujours facile de conjuguer l’agenda de cette personne avec celui du vétérinaire et trouver un créneau rapide selon l’urgence du cas.
- emmener un animal via le bus est assez gênant car mes chats ne supportent pas bien les voyages en caisse de transport : ils savent que si je les ai mis dedans c’est qu’on a de grande chances d’aller chez l’humain en blouse blanche qui fait des piqûres …
Alors ils miaulent de désespoir pendant le trajet en espérant me faire changer d’avis ...
Pour ce qui est des oiseaux, ils n’apprécient pas non plus d’être en cage de transport et vocalisent pour que je les sorte.
Les vétérinaires chez qui je suis cliente résidant assez loin de chez moi, les trajets sont longs et je dois en plus prendre des correspondances …
Ce qui allonge la période de stress chez mes animaux.
- aller chez le vétérinaire en bus est douloureux à cause de la conduite souvent nerveuse des chauffeurs (conf paragraphes précédents) et aussi parce que je dois porter des charges lourdes (cage+ animal) ce qui est vite lancinant au niveau des muscles sollicités.
Avec le triporteur je pourrai aller chez le vétérinaire quand je le voudrai, sans avoir à passer des coups de fil ici ou là pour trouver des âmes généreuses.
Le temps de trajet sera très raccourci puisque je prendrai le chemin le plus court : fini les correspondances !
Mes animaux pourront voir dehors ce qui se passe et se sentiront en sécurité car ils me verront.
Et enfin je pourrais me garer au plus près de l’entrée ce qui évitera un maximum de douleurs !
Bref, aller chez le vétérinaire deviendra une promenade de santé !
V Le vélo de mes rêves
Lors de la cagnotte précédente annulée, j’avais opté pour un tricycle, mais il s’est avéré qu’à l’usage, un tricycle ne sera pas assez grand pour véhiculer les choses que je transporte généralement, comme mes courses par exemple.
Ce triporteur, avec son grand bac avant sera beaucoup plus pratique !
C’est le vélo Curve Mountain de chez Babboe
Il est doté de 3 roues ce qui pallie à mes problèmes d’équilibre et m’assure de la stabilité.
Il est assisté électriquement ce qui occasionnera beaucoup moins de douleurs qu’un vélo “classique”.
1) Ses équipements
Le Babboe Curve Mountain est équipé :
- d'un moteur pédalier Yamaha à capteur de puissance me facilitant grandement le pédalage et m’évitant de trop solliciter mes jambes
- d'un changement de vitesse automatique à variation Enviolo (NuVinci) continue ce qui permet une conduite très souple.
- il a une grande capacité de transport grâce au grand bac à formes rondes placé à l’avant ce qui m’évitera de devoir mettre des courses dans un sac à dos et donc porter des charges lourdes sur mon dos.
- les garanties sont vraiment intéressantes : pour les cadres de vélo cargo Babboe offre un délai de garantie de 5 ans, pour toutes les pièces détachées électriques, c’est un délai de garantie de 2 ans.
- la batterie à grande autonomie me permettra de retourner voir la mer, ce que je n’ai pas fait depuis très longtemps !
- un frein de stationnement spécial, permettant de garer le vélo cargo facilement et rapidement, sans risque qu’il bouge.
- Écologique, la batterie est recyclable, pas de taxes pour les véhicules à moteur ou cyclomoteurs.
2) Mes autres besoins
Le triporteur Babboe nécessite quelques accessoires pour le rendre plus facile à utiliser au quotidien, (le prix de ces accessoires est inclus dans la cagnotte) voici une liste de ces équipements additionnels :
- un porte bagage pour pouvoir y fixer des paniers latéraux
- une pompe à pied car une pompe classique met beaucoup trop de temps à gonfler ce genre de pneus et les mouvements répétitifs occasionnés sont très douloureux pour moi
- un antivol de qualité pour pouvoir profiter de ce triporteur pendant très longtemps
- une assurance avec option assistance car, si jamais ce triporteur tombe en panne, je serai sûre d’avoir une personne qui le rapatriera chez le réparateur étant incapable de porter moi-même une telle charge et de pédaler sans assistance électrique
- un rétroviseur latéral pour renforcer la sécurité
- une housse de protection intégrale pour le cacher des regards indiscrets lorsqu’il sera garé
- une housse de protection à fixer sur le dessus du bac pour protéger son contenu de la pluie et des intempéries
- un support de téléphone car j’utilise mon portable comme GPS pour aller dans les lieux que je ne connais pas. Il sera beaucoup plus sécure de le fixer au guidon pendant mes déplacements
VI Coût total du projet
Pour une totale transparence, j’ai listé les différents postes qui constituent la somme finale demandée dans cette cagnotte :
J’ai demandé une aide financière à La Maison Départementale des Personnes Handicapées de Caen mais elle refuse de payer tout véhicule neuf, elle aide seulement à payer les aménagements.
Tu auras noté qu’il n’y a pas de partie dédiée au pourcentage pris par la plateforme Papayoux car elle a créé une antenne spécifiquement dédiée aux projets comme le mien, pour les personnes dans le besoin qui ne peuvent se permettre de supporter le coût d’un hébergement etles frais bancaires.
Cette antenne s'appelle Papayoux Solidarité.
N’hésite pas à donner un pourboire facultatif si tu le peux pour soutenir cette antenne de la plateforme !
Elle pourra ainsi exister pendant longtemps et c’est vraiment très utile pour les personnes dans ma situation !
VII Comment participer ?
1) Donne de l’argent
Ca parait bête mais partager uniquement ne suffit pas : le temps de durée de la cagnotte étant particulièrement court, donne dès que tu le peux et surtout ne remets pas à plus tard !
Lors de ma cagnotte précédente que j’ai annulée, j’ai eu des retours de personnes qui voulaient participer mais qui avaient trop procrastiné et n’avaient donc pas eu le temps de participer financièrement …
Ca serait dommage de louper cette occasion de pouvoir m’aider à cause d’un oubli, alors dès que tu le peux : va sur le site et dépose la somme que tu désires !
Merci !
2) Le financement participatif, comment ça marche ?
Le financement participatif permet de donner ce que l’on veut ou peut sans somme pré-enregistrée.
En tant que personne précaire, je sais bien que nous ne disposons pas des mêmes moyens alors je te laisse seul·e juge de ce que tu veux donner !
Les donataires qui ont le plus de budget compensent pour celles et ceux qui en ont le moins : c’est ça l’esprit participatif !
3) Partage un maximum !
Une fois que tu as participé financièrement, n’hésite pas à partager cette cagnotte sur tous les réseaux sociaux où tu es présent : cette cagnotte représente une certaine somme qui sera atteinte si un maximum de gens sont au courant de son existence et y participent.
N’hésite pas à en parler au travail, en famille, lors de tes loisirs avec tes amis, à envoyer des mails aux personnes qui pourraient être intéressées : il faut que cette cagnotte se répande le plus loin et vite possible comme une très bonne nouvelle !
Imaginons une nouvelle extravagante, un généreux mécène offre à tous·tes les français·es (sans condition de ressources) des vacances tous frais payés d'un mois : tu aurais envie d'en parler à tout le monde !
Pour la cagnotte, c'est pareil !
Si tu en parles à au moins 10 personnes et que chacune de ces personnes en parle à 10 autres personnes, nous pourrions aller très vite !
4) Imprime et diffuse les affiches de la cagnotte où tu veux !
Pour avoir le fichier de cette affiche c’est simple : envoie-moi un mail à unvelopourmomo@gmail.com et je me ferai un plaisir de te l’envoyer !
VIII Remerciements
Voilà !
Maintenant tu sais tout de mon projet !
Ce triporteur sera une aide précieuse pour retrouver mon autonomie et ma mobilité qui me sont refusées à cause :
- de transports en commun non adaptés aux personnes handicapées
- du fait que l’on laisse vivre les personnes handicapées vivre sous le seuil de pauvreté sans aucune remise en question.
Grâce à toi, je vais pouvoir retrouver une liberté de mouvement qui me fait défaut depuis trop longtemps et je vais voyager et accomplir les tâches de la vie quotidienne avec beaucoup moins de douleurs qu’en ce moment !
Je vais aussi pouvoir diminuer significativement le risque d’attraper le Covid car je n’aurai plus besoin d’emprunter les transports en commun !
J’allais oublier une chose importante : tu feras aussi le bonheur de ma kinésithérapeute qui me conseille de faire de l’exercice physique tous les jours pour réduire les douleurs musculaires dont je souffre.
(Je la soupçonne d’aimer me voir avoir mal !)
Comme je l’ai dit précédemment, n’hésite pas à PARTAGER cette cagnotte sur les réseaux sociaux, via des mails ou de vive voix : TOUS LES MOYENS SONT BONS pour mener à bien cette entreprise !
Plus il y aura de participants, plus le projet pourra se réaliser rapidement : chaque euro compte !!!
Je vais terminer ici mon texte avec des chanson qui sont des odes au vélo et au plaisir de se déplacer grâce à ce moyen de locomotion écologique.
A toi de voir celle qui te correspond le mieux, il y en a pour tous les goûts !
Présentation du projet
Avec les différentes mesures liées à l'épidémie du Coronavirus, la situation des étudiant·e·s les plus précaires, isolé·e·s, a empiré. La cessation de l'activité économique qui les prive de travail et donc de revenus, l'arrêt des restaurants universitaires les ont frappés de plein fouet. Le collectif "O’SEM - Orléans Soutient les Etudiant·e·s du Monde", constitué d’enseignant·e·s et/ou chercheur·e·s, de BIATSS (personnels de bibliothèques, ingénieur·e·s, administratif·tives, techniques, ouvriers de service, sociaux et de santé), d’étudiant·e·s de l’Université d’Orléans et de volontaires de la société civile, a pour but de fournir une aide au premier problème rencontré actuellement par les étudiant·e·s : la faim. OSEM s’inscrit dans une dimension d’intérêt général, en s’ouvrant aux publics les plus fragiles, en préservant à ses activités un caractère non lucratif, laïque et apolitique : elle s’interdit toute affiliation partisane.
Ceci passe par la mise en place d’une aide d’urgence, en apportant des éléments de première nécessité aux étudiant·e·s en situation de précarité, notamment les étudiant·e·s étranger·ère·s, accueilli·e·s à l’Université d’Orléans, que ce soit en mobilité individuelle ou encadrée, qui n’ont pas pu rejoindre le foyer familial pendant le confinement. Notre objectif est également de les aider à affronter la précarité de ces prochains mois, dans un contexte universitaire et économique à l'activité restreinte. Nous mettons également en relation chaque étudiant·e le souhaitant avec un tuteur·trice parmi les personnels de l’université et/ou un parrain/une marraine de la société civile, et/ou un binôme étudiant·e. Ce tutorat / parrainage permet non seulement une sortie de l’isolement frappant les étudiant·e·s fragilisé·e·s, mais aussi un accompagnement des étudiant·e·s vers les systèmes d’aides, telles que celles fournies par le CROUS et les services dédiés de l’université d’Orléans, et les diverses distributions de colis alimentaires, qu’elles soient organisées par des associations spécialisées dans l’aide alimentaire, ou par d’autres collectifs universitaires (pour exemple, le collectif initié au CoST - UFR Sciences et Techniques : lire Mag’Centre lien ici).
O’SEM a déjà effectué plusieurs distributions d’urgence, dans le strict respect des consignes sanitaires mises en place actuellement (lire Rep. du Centre, lien ici). Devant l'ampleur de la demande, notre mode d'autofinancement ne peut pas tenir. C’est pourquoi nous faisons appel à votre solidarité et lançons cet appel aux dons. Afin de pérenniser ces actions sur le long terme, ce collectif s'est transformé en association loi 1901, et dispose maintenant d'un site web : http://asso-osem.fr/
Vous êtes étudiant.e et avez besoin de notre aide ? OSEM.aide[at]gmail.com
Notre équipe de volontaires peut s’agrandir ! Vous êtes personnels de l’université, étudiant.e.s, membres de la société civile et vous voulez devenir tuteur/parrain/marraine ? benevole.OSEM[at]gmail.com
Utilisation des dons
Elle sera mise en ligne au fur et à mesure de l’utilisation des fonds. Notre ordre de priorité est le suivant : produits d'alimentation et d'hygiène (panier d'urgence, puis panier de complément à l'aide insitutionnelle) / aide à la connexion pour le suivi des enseignements et examens (carte sim) / aide au réglement des loyers et factures (après la trêve hivernale, si non effectuée par l'aide institutionnelle). Impression flyers à destination des étudiants.
Notre équipe
L'initiative est portée (et garantie) par Lucile Mollet, Fabienne Brulé, Arnaud Menuet, Céline Dubourg, Géraldine Roux, François Héricourt (MCF Biologie), Richard Bouceffa (BIATSS référent maintenance technique), Magali Ribot (PU Mathématiques), Pierre Debs, Thomas Haberkorn, Guillaume Havard (MCF Mathématiques), Fréderic Moal (MCF Informatique), Jérémy Jacob (Chercheur au CNRS), Gwenaëlle Fabre (MCF Linguistique), Hervé Perreau (Ingénieur, Relations Internationales), Milène Carmé (Chargée de mission formation continue)
Fabienne Brulé, Magali Ribot et Lucile Mollet sont les trésorières de cette cagnotte.